Yann Tiersen - La rade
Je nous vois tous assis devant
Mais le front baissé les épaules en dedans
Avec dans les yeux toutes les larmes d’avant
Et ça crève et ça crève d’ennui, devant
Je nous vois tout transis dedans
Et le froid qui s’échappe et qu’on sent devant
Immobiles comme au lit, dormant
Et la vie qui s’éteint doucement
Je nous rêve tous debout devant
Descendant dans la ville, marchant
Tu le prends, tu le vois dedans
Dans le coeur, la colère des gens
Là debout et la rade devant
Là devant, le vent d’ouest entrant
Tu le prends, tu le vois maintenant
Dans le coeur, la colère des gens
Là debout et la mer devant
Là devant et la vague venant
Tu le prends, tu le cries dedans
Dans le corps, la révolte des gens
Là debout et la mer devant
Là devant et la vague venant
Tu le prends, tu le cries dedans
Dans le corps, la révolte des gens
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